Marie-Lou à Etretat
Marie-Lou à Etretat
« L'art n'est pas de notre temps, il nous rend notre temps »
à Gioheï Zaitsou
En attente d'image
Marie-Lou est une trait bleu, parfois boursouflée,
elle file dare-dare ses petits leggings,
ou UCPA
Poursuit-elle ses corps ?
Elle s'entame ne cesse de se greffer sur le rythme
Comme une mince flamme qu'elle voudrait devenir exactement
Marie-Lou is truely real
Elle continue à me harceler de ses virées
Bousculades des lèvres striées
D'où sort cette fumée de cigarettes
Sortir avec le ciel qu'elle déçoit toujours de son retrait
C'est aussi contrôler ce
passage qui lui permet de s'affranchir
de sa mère parmi elle
Prisonnière du tempo qu'elle gagne est
Elle étreint complètement scelle est une sacoche qui ne cesse de s'éventrer
Elle seule dit pouvoir m'émouvoir me faire aimer l'envers de la vie où elle galope
Non définir la mort
Une traînée de bleu l'enfant gominé
Cette vie son corps son amour du bleu
du jazz, de Jean-Seb
Elle mêle donne, mille happe
Mange -
manie et salade et poumons
remèdes a minima
Comment advenir
Et comment toucher le trait au-delà
Marie-Lou est dans l'air sur le toit sur son 48
Elle fait mine de se balancer
Elle est cette poétesse des nuées astrales qu'elle désire
Comme un désir esthétique éteint
Un point
Chacune cherche son nœud du refait
Couture poche de soi cousue
l'avant-sacrifice
Son reflet comme âme infuse si étroite
Un bout rouge introduit pain tomates
Je ne vois d'elle rien venir
Focus, féroce, elle se dote en sourdine
Dans la musique
(Représailles?)
Elle passionne son visage au-dessus du mien
Elle l'arrête :
Marie-Lou m'a ouvert
Marie-Lou m'a vomi dans la bouche / va vers mon estomac
- un sparadrap ouvert entre nos ordres
Elle est rentrée en moi
Sitôt cela crevé
Je suis son espace vierge qu'elle abat
elle fait de moi la version du corps
littéralement violé
L'intrusion de la parole poétique
La bouche à nouveau contre
et la transfère vers la pierre
M'appelle ce violet
Elle habite ainsi mon intérieur où elle vogue hirsute
On ne sait pas trop comment, Marie-Lou, quand elle chasse la pudeur
avec une cravache sur le matelas
Je ne parle plus vraiment ou bien espère un autre lueur d'elle
avant le viol
Qui ne soit ni caillou.
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Nous ne faisons pas l'amour à Etretat